ELLE. Pourquoi avez-vous refusé de tourner dans « Robocop » ?
Matthias Schoenaerts. On me l’a proposé juste après la nomination de « Bullhead » comme meilleur flm étranger aux Oscars, et ça m’angoissait terriblement. Trop grand pour moi à l’époque ! Je voulais entrer par la petite porte et prendre le temps de m’immiscer dans l’élégante trinité du cinéma : le comédien, le réalisateur et le chef op’. Aujourd’hui, je me sens plus à l’aise, ça me fait moins peur.
ELLE. Quel regard portez-vous sur Jean-Claude van Damme ?
Matthias Schoenaerts. Je l’adore. Enfant, j’ai dû voir « Bloodsport » au moins vingt fois ! Je ne l’ai jamais rencontré. C’est quelqu’un qui est sans filtre, qui ne s’autocensure pas. Moi, j’aime bien. Il parle du coeur. De temps en temps, il va un peu loin, ça casse. Mais je trouve que l’on a besoin de gens comme lui, qui parlent librement. Sa notoriété frôle celle de Michael Jackson. Je l’aime pour la façon dont il a réussi à vivre son rêve.