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L’habitat participatif répond à cette question de l’isolement et de la dépendance.
Par la présence du groupe d’habitants comme maître d’ouvrage dès les phases de programmation, les logements vont pouvoir être adaptés aux besoins spécifiques de chacune des personnes âgées et à une possible future dépendance.
Les initiatives plus récentes d’habitat participatif générationnel ou intergénérationnel ouvrent donc la voie à une solution nouvelle pour les personnes à la retraite ou en passe de l’être et réfléchissant à leur autonomie.
La signature générationnelle des groupes d’habitat participatif peut également se définir par deux critères distincts.
• Un groupe peut être constitué presque exclusivement de ménages, ou de personnes seules, d’un âge avancé.
Dans ce cas, les espaces communs, en plus de permettre une vie sociale intense et d’accueillir des évènements ouverts sur tout le quartier, pourraient permettre d’accueillir voire de loger une auxiliaire de vie ou une infirmière.
Dans ce cas, les espaces communs, en plus de permettre une vie sociale intense et d’accueillir des évènements ouverts sur tout le quartier, pourraient permettre d’accueillir voire de loger une auxiliaire de vie ou une infirmière.
La Maison des Babayagas (cf. exemple ci-après) est un projet sur ce modèle, dont la construction a démarré.
• Un groupe peut intégrer en son sein une forte mixité intergénérationnelle.
Ces deux montages sont moins coûteux à la fois pour la personne qui en bénéficie mais également pour la société, de nombreux cas d’hospitalisation longue