Au Québec, les coopératives d’habitations logent
50 000 personnes et sont en activité depuis les années 1970. De nombreuses études ont permis de montrer leur utilité sociale. Certaines coopératives (dites
« inclusives ») cherchent à intégrer des personnes en difficultés sociales, en situation de handicap ou âgées en prévoyant les aménagements nécessaires des logements et la possibilité d’avoir un suivi médical. Elles sont plus rentables que les institutions classiques pour prendre en charge ces personnes et les intégrer dans la vie collective de la coopérative, et dans la société. La cohabitation dans un contexte d’entraide mutuelle a été une expérience positive tant pour les membres ayant des besoins spéciaux de s’intégrer qu’au reste de la société coopérative. Ces initiatives sont encouragées et aidées financièrement par les gouvernements fédéraux et provinciaux.06
Les nouveaux immigrants qui s’installent dans une coopérative d’habitation apprennent généralement plus rapidement la langue et les codes de vie de la société d’accueil puisqu’ils ont de nombreuses occasions d’échanger avec des personnes habitant le pays depuis plus longtemps. Cela rend possible la création d’un réseau social en dehors du travail ou de l’école.07
Enfin, il est intéressant de détailler les résultats d’une enquête de 2007 (voir tableau ci-dessous)
sur le profil socio-économiques des résidents des coopératives au Québec qui montrent l’importance accordée à certaines motivations