Si la nation propri~taire des cotes voisines est matresse, hors les cas de rel'che
forc~e, d'interdire l'abord de son territoire, elle ne peut pr~tendre empcher qu'on
navigue en vue de ce territoire; elle ne peut pr~tendre declarer la fermeture de la mer
territoriale, comme elle d~clarerait la fermeture d'un de ses ports; ni imposer de tribut
ou p~age aux navires qui y passent, comme s'ils passaient dans une eau qui lui appartint.
... Ainsi, le droit qui existe sur la mer territoriale n'est pas un droit de propri~to; on
ne peut pas dire que l'otat propri~taire des cotes soit propri&aire de cette mer.